21 mars 2023

Les journalistes et les médecins doivent mutualiser leurs efforts pour plus d’impact sur les communautés : Il est temps de penser à la spécialisation des journalistes dans le domaine de la santé

Médecin spécialiste obstétricien Gynécologue Nigérien, Docteur Oumarou Maïna, l’un des alumnis de la Fondation Merck s’est réjoui de cette initiative de session scientifique qui a regroupé des professionnels de la santé venus de plus de 70 pays d’Afrique et d’Asie. Ce genre de rencontre, dit-il, a pour but de renforcer le domaine de la santé dans nos Etats avec les mêmes compétences et moyens techniques que les évacuations sanitaires, donc il faudra bien profiter de ce partenariat avec la fondation Merck qui offre des bourses à des médecins pour se spécialiser. Malheureusement notre première dame était empêchée même pour participer par visioconférence. Car La réunion de huis-clos des premières dames permettrait de gagner d’autres bourses au profit de nos jeunes médecins, Mais, Nous pouvons nous rattraper, a-t-il noté en remerciant très sincèrement la présidente Rasha Kelej de la fondation de Merck pour ses efforts d’améliorer le domaine de la santé en Afrique. Par ailleurs, il demande au directeur exécutif de la Fondation NOOR de tout mettre en œuvre pour soutenir les médecins. C’est dire que les journalistes et les médecins praticiens doivent s’asseoir ensemble avec la première dame du Niger pour discuter du fond du problème pour d’éventuelles solutions, a-t-il soutenu.

Docteur Maïna Oumarou a salué l’initiative de la première dame du Burundi qui, avec des gynécologues de son pays, a décidé de mettre en place un service de fertilité bien équipé. Ensuite elle a demandé l’accompagnement de la fondation Merck qui sera fait en décembre 2022 La première dame de Burundi ambitionne aussi d’être la marraine permanente de la fertilité en Afrique où elle s’engage à faire le plaidoyer auprès des autres premières dames afin de toucher les communautés. Aussi, puisqu’il s’agit essentiellement de sensibiliser les communautés aux problèmes sanitaires et sociaux tels que la stigmatisation de l’infertilité, l’éducation des filles, le mariage des filles, la violence sexiste et les mutilations génitales féminines, les medias jouent un rôle important, a déclaré Monsieur Ibrahim Harouna Illa le Président du Conseil d’administration de la Maison de la Presse du Niger. En effet, la session de formation des journalistes « Merck Heath Media training » est initiée par la Fondation Merck pour permettre à ces derniers de mieux cerner le problème et jouer valablement leur rôle d’éclaireur au sein de la société. Par contre, il noter que les journalistes n’ont pas toujours accès à certaines sources d’information, lorsqu’ils décident de traiter des sujets relatifs aux problèmes sociaux tel que l’infertilité et l’éducation, a souligné le Président de la Maison de la Presse ayant animé un panel lors de la session scientifique de Dubaï. Selon lui, l’absence de formation approfondie des acteurs handicape la qualité des contenus. Ainsi au Niger, les journalistes éprouvent des difficultés à trouver des interlocuteurs spécialisés sur certaines questions, a-t-il affirmé en faisant cas d’ une note circulaire au niveau du ministère de la santé qui interdit aux personnels de santé de répondre aux questions des journalistes sans une autorisation spéciale du ministère. « En conclusion, il est important de mettre l’accent sur la formation et la spécialisation des journalistes afin qu’ils puissent mieux porter les sujets. »